Suppressions de postes ?

Le 23 novembre a eu lieu au Ministère de l’Education Nationale une réunion avec M. Frédéric GUIN, Directeur des Affaires financières et les responsables des 5 Fédérations d’écoles (alsaciennes, basques, bretonnes, catalanes et occitanes).
Dans le cadre du projet de suppression de 16000 postes à l’Education Nationale, M. GUIN a demandé aux Fédérations de rendre 7,5 postes à l’état. Les représentants de de Seaska, Diwan, Calandreta, ABCM et la Bressola ont argumenté qu’ils subissaient déjà un déficit de postes. Dans le cas de la Bressola il y a eu un retard de 4 ans pour la signature du Contrat d’association de l’école de Càldegues (Cerdagne), avec le déficit induit, il n’y a pas de décharges de direction (pourtant réglementairement obligatoires).. Par ailleurs, tenant compte du déficit séculaire en matière d’enseignement dans nos langues (prohibées depuis Louis XIV) et la toute récente inclusion de celles-ci dans l’article 75 de la Constitution , cette mesure constituerait un recul considérable. Souilignons de plus que TOUTES les fédérations sont en augmentation constante d’effectifs d’élèves et que la Bressola a dû ajouter 4 postes à ses frais afin de compléter la dotation de l’état. Enfin, ces suppressions mettraient en péril la formation des maîtres: l’Institut de Formation ne disposant plus d’un nombre suffisant de postes à mettre au concours pour obtenir les financements qui lui reviennent. Par ricochet cela affectarait les classes bilingues puisqu’on a pu constater qu’elles étaient, souvent, créées après l’ouverture d’une école immersive ..